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Comme tous les matins...
A la lecture du pass, le tourniquet obtempère.
Sur les panneaux, les horaires s'inscrivent en lettres minuscules orange.
Le quai accueille l'anonymat d'une attente rituelle.
Le train entre en gare, ralentit et s'immobilise sans bruit.
Ouverture des portes...
Comme chaque jour...
Commence la litanie monotone du trajet.
Entre chaque arrêt, le même paysage défile, figé.
Sans surprise, s'aligne une alternance de zones pavillonnaires, d'immeubles, d'entrepôts.
Le tout cadencé par le roulement du train sur les rails.
Terminus...
Retour
Comme tous les soirs...
Sur les écrans, s'affichent sur fond bleu les différentes destinations.
En bout de quai, les trains, les portes béantes, attendent leurs passagers.
A l'heure prévue,
fermeture des portes...
Comme chaque jour...
le rideau se lève sur ce même décor.
Il se répète comme convenu le long des voies.
Sous un regard blasé, se joue cette immuable représentation.
Le tout ponctué par des annonces programmées.
Chaque arrêt, libère son flot de passagers indifférents...
