Aubrac…

 Tu nous offres un paysage sans concession,

des arpents de vallons herbeux,

des routes qui serpentent entre les clôtures,

des fermes et des burons isolés,

des amas de pierres en limite de parcelles ou simplement perdus au milieu des prés,

 des rivières sillonnant la terre au gré des courbes,

des arbres qui, çà et là, se regroupent en bosquets…

 

Aubrac…

Tu nous enveloppes le creux des vallées d’une brume matinale.

Tu nous balaies la cime des coteaux d’un vent tourmenté.

Tu nous enneiges dans un froid tenace.

Tu nous réchauffes et nous brûles aux rayons d’un soleil igné…

 

Aubrac…

Tu nous inspires un sentiment mêlé de solitude et de mélancolie.

 

Tu nous autorises simplement à la contemplation.